L’activité agricole décline dans les îles. Pourtant, l’agriculture de proximité offre emplois pérennes et saisonniers, maintien de la biodiversité des milieux ouverts, entretien des paysages, circuits-courts, lien social et lien à la terre, etc. Partageant ce constat, des groupes de professionnels agricoles et de citoyens ont vu le jour sur plusieurs îles de la façade atlantique française. Ils ont créé en 2011 le Réseau Agricole des Iles Atlantiques (RAIA), dans l’objectif de faciliter le maintien et le développement durable de l’agriculture dans les îles.
• Modalité d'adaptation : S’associer, coopérer et partager / Amplifier et enrichir les communs / Prendre en compte l’altérité
La création du réseau RAIA s’inscrit dans une dynamique de transition agricole et alimentaire des territoires insulaires et oeuvre pour : développer l’entraide et partager les expériences et les réflexions; sensibiliser et mobiliser les différents acteurs concernés par l’agriculture insulaire; défendre et faire reconnaître les spécificités liées à l’insularité; assurer un rôle de médiation et d’accompagnement des projets agricoles locaux; développer une analyse prospective du champ à l’assiette et sur le long terme.
L’adaptation aux changements climatiques pose la question de la résilience d’un territoire, notamment à travers son système agricole et son lien à l’espace. Plus le lien à l’espace est fragile, par exemple une forte dépendance des cultures en eau, plus la résilience sera difficile.
La question agricole et alimentaire, c’est aussi la question de l’eau douce et de l’énergie. Quelles sont les conséquences des changements en cours sur ces deux flux essentiels à notre société et à son fonctionnement ?